Les moments choc du procès : Si Michael Jackson s'est administré le propofol, Conrad Murray est-il coupable ?Oui !
C'est la réponse donnée mercredi par le Dr Alon Steinberg, cardiologue, quand l'accusation lui a demandé si le Dr Conrad Murray était responsable de la mort de Michael Jackson, même si le roi de la pop s'était administré lui-même la dose de propofol qui lui a coûté la vie.
Et bien que cela semble être une déclaration explosive en elle-même, ce n'est pas le seul coup reçu par la défense de Murray, lors du 11e jour de d'audience dans son procès pour homicide involontaire...
Oubliez ça : L'avocat de Murray, Michael Flanagan, a informé la cour mercredi que la défense n'avait plus l'intention d'arguer que Jackson avait peut-être pris du propofol oralement (on peut supposer que le témoignage de mardi disant qu'aucune trace de l'anesthésiant avait été retrouvée dans la bouche, l'œsophage ou l'estomac de Jackson a dû influencer cette décision).
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Droit dans le filet : Steinberg, un des membres du comité médical de révision qui a pris la décision d'interdire Murray d'exercer la médecine dans l'État de Californie pour négligence grave, a témoigné que Jackson serait encore en vie sans Murray. Jeu, set et... match ?
Chaque minute compte : Même si la suggestion de la défense que Jackson s'est drogué lui-même ne tient pas debout, "On ne laisse pas aux patients une seule occasion de toucher ces médicaments", a déclaré Steinberg. "Quand vous surveillez un patient, vous ne le quittez pas d'un cheveu, surtout après lui avoir injecté du propofol. C'est comme laisser un bébé endormi sur un comptoir de cuisine." Steinberg a conclu que Murray n'avait pas suivi les normes de soins standards à plusieurs occasions : "Tout le monde sait en Amérique, inutile d'être médecin, qu'il faut appeler les secours quand une personne est sans connaissance. Chaque minute compte."
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Principes de base : Autre membre du Conseil médical, le Dr Nader Kamangar, spécialiste en soins critiques pulmonaires et médecine du sommeil, a convenu avec Steinberg que la conduite de Murray en tant que médecin était inacceptable dans le cas de Jackson. "Il est impératif que le médecin observe le patient à tout instant ; ce sont les bases de la médecine", a-t-il déclaré. Tout d'abord, Kamangar a témoigné qu'il ne connaissait aucun médecin "raisonnable ou prudent" qui donnerait du propofol au domicile du patient. Et ensuite, le fait que Murray ait omis d'appeler les secours immédiatement après avoir trouvé Jackson sans connaissance était "extrême et inconscient", et que sa technique de réanimation était "extrêmement irresponsable". Les cellules du cerveau commencent à mourir après quatre ou cinq minutes sans oxygène, a déclaré Kamangar, répétant que les premiers secours doivent être donnés immédiatement quand un patient cesse de respirer.
Inconcevable : Kamangar et Steinberg ont fermement indiqué que traiter Jackson avec du propofol pour insomnie était inadmissible. "Complètement incompréhensible", "alarmant" et "contraire à l'éthique" ont été quelques-un des termes employés par Kamangar. Les anesthésistes sont des spécialistes hautement qualifiés, et il faut toujours êtes présent quand le propofol est administré dans un hôpital, a-t-il déclaré.
C'est bientôt fini ? L'accusation doit conclure sa plaidoirie jeudi. C'est vrai que ça fait déjà 11 jours, mais... comme le temps passe vite !
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